Barbarians of Lemuria (setting: Après le Déluge)

La dernière sorcière d’Ugariat

Setting: Après le Déluge

Casting:
La Diablesse d’or une gladiatrice amnésique à l’origine inconnue
Zihan’tra enfant des jungles lointaines du Che’rr et accompagnée d’un tigre à dents de sabre
Hyksôs un pirate des îles du Croissant à la stature prodigieuse

Nos trois personnages se retrouvent embringués, bon gré mal gré, au sein d’une troupe de mercenaires à la solde de la cité d’ Ephet , engagés dans une bataille contre la puissante cité conquérante d’ Ussur .
Rapidement, leur régiment se fait tailler en pièces par les redoutables chars de guerre Ussurites et les charges de leurs mortels cataphractaires.

C’est exsangues, à bout de souffle, que les trois compagnons tentent de se frayer un chemin parmi la masse grouillante des lanciers ennemis appelés pour la curée. Leur seule échappatoire se trouve au sommet d’une petite colline où Yeshir , leur compagnon d’armes, les attend en compagnie d’un petit groupe de cavaliers légers, mais celui-ci finit par tourner bride et fuir le champ de bataille aux allures de charnier, laissant les trois camarades dans une fâcheuse posture.

…trois semaines plus tard… nous les retrouvons attablés à la table d’un caravansérail perdu au fin fond des territoires reculés de la Kodarie , faisant une bombance bien méritée après leur fuite rocambolesque de la bataille.
Bientôt, un groupe de soudards aux allures de brigands fait irruption dans les lieux, bousculant, menaçant la population apparemment habituée à leurs venues.

Leur chef n’est autre que ce traître de Yeshir!

Après un rapide échange de coups, ils ont Yeshir à leur merci. Celui-ci négocie sa vie en leur révélant qu’il a capturé une noble, sans doute une quelconque héritière d’une famille de Prince-Marchand probablement de la cité d’ Ur-Baâl et qu’il comptait vendre aux premiers esclavagistes de passage. Il leur offrirait alors sa captive volontiers pour sauver sa misérable vie. Ils pourront très certainement en tirer une rançon beaucoup plus conséquente que lui.

Arrivés au campement fortifié de Yeshir où les attendent une poignée d’autres déserteurs, celui-ci leur fait amener ce qui leur avait promit en la personne d’une magnifique jeune femme au port altier et aux yeux brûlant d’un feu exprimant à la fois une profonde passion et trahissant une colère insondable contre ses geôliers. Elle dit s’appeler Nuabi .

Soudain, des flèches tombent de toutes parts, emportant plusieurs brigands dans la plus grande panique. Yeshir git, à genoux s’étranglant dans le flot de sang de sa gorge transpercée.
S’ensuit une course effrénée pour les trois aventuriers qui, accompagnés de la belle Nuabi, fuient le campement par un étroit canyon secret sous une averse de flèches.

La haine dans le regard, Nuabi leur révèlera que leurs poursuivants sont les hommes de Nuram-Sû son prétendu mari qu’elle a fuit quelques temps auparavant, un homme mauvais, impitoyable qui n’hésitera pas à tous les faire exécuter ne serait-ce que pour l’avoir touchée.

Le petit groupe parvient à fuir, se retrouvant désormais dans les vastes plaines rocailleuses de cette partie de l’ Amash , épuisés et surtout à pieds. Hyksôs avertit bientôt ses compagnons de l’arrivée d’une grande troupe de cavaliers soulevant un large nuage de poussière dans leur sillage.

Nuabi leur indique alors les évasifs contours d’une série de ruines se découpant dans le soleil couchant. C’est leur chance d’échapper à leurs poursuivants car ils savent qu’ils n’ont aucune chance de leur résister dans la plaine.
Les ruines se révèlent être celles d’une antique cité délaissée par les hommes depuis fort longtemps. Tous ses bâtiments se sont effondrés au fil des âges et seul une immense structure ressemblant à une étrange ziggourat se dresse lugubrement devant eux dans la clarté lunaire.

Ils pénètrent dans ce qui semble avoir servi jadis de temple ou de palais et s’aventurent dans ces profondeurs qu’aucun être humain n’a foulé du pied depuis des âges.
Ils finirent par trouver une vaste salle flanquée de colonnes sous l’impulsion de Nuabi qui semble être étrangement à son aise dans ces lieux. Mais ils chassent vite leur pensée devant le véritable trésor qui avait été disposé au pied d’une gigantesque statue d’un être léonin au corps et visage d’homme flanqué de deux ailes immenses.

Des cris d’alarme se firent rapidement retentir dans le temple: leurs poursuivants étaient toujours sur leurs talons!
C’est alors que Nuabi réveilla le gardien de pierre, prononçant d’étranges mots de pouvoir dans la Langue Interdite , alors que les compagnons étaient occupés à se remplir littéralement les fouilles d’un monceau de butin!

Le Gardien du temple réveillé, Nuabi fuit alors les lieux, parfaitement à son aise dans l’obscurité totale du temple alors que les trois compagnons luttent pour leur vie contre la monstruosité tout droit vomie des Enfers-Qui-Guètent ! Les hommes de Nuram-Sû finirent par arriver et tombèrent nez-à-nez sur le tigre du Che’rr de Zihan’tra provoquant encore plus de panique et de confusion à cette scène déjà cauchemardesque.

Hyksôs et Zihan’tra purent vaincre la bête au terme d’une mêlée sauvage alors que la Diablesse d’Or tenta de rattraper la jeune femme qui leur avait caché terriblement bien son jeu, en vain. Leur victoire fut de courte durée et ils finirent par être capturés par les soldats à la solde de Nuram-Sû qui mit le temple à sac et tenta de l’incendier … sans succès malgré ses nombreuses tentatives, mais jamais ne retrouvèrent-ils Nuabi la sorcière.
Nuram-Sû décida alors de la faire emmurer vivante dans cet endroit oublié de tous qui deviendrait son tombeau, car s’il ne pouvait l’avoir alors personne ne le pourra jamais.

C’est donc enchaînés que les trois infortunés protagonistes de cette histoire partent en compagnie de leur lourde escorte en direction d’un destin qui leur réservera encore de nombreuses surprises.