Salut! no problem, c’est mieux que ce soit tranquille ce genre de débat.
heu, moi il me semblait que l’adolescence est le moment où on a honte de tout. De son corps, de sa sexualité (surtout de son absence), de ses parents, du p’tit frère morveux qui s’accroche quand on cherche à faire le malin devant la déléguée de classe, de rougir quand on est pris en flagrant délit de regarder Samantha Fox dans sa piscine… et que c’est une des marques de l’avancée en âge qu’on s’en débarrasse. Mais l’éventail des vécus est plus vaste que ce que j’imaginais apparemment!
Je suis d’accord qu’il est bizarrement écrit. Les 2 rédactions alternatives que je propose sont de moi. Je ne dis pas qu’elles sont meilleures, mais je les trouve plus faciles: mathématiquement c’est la même chose que l’original, mais je les trouve plus compréhensibles.
Il me semble qu’elles sont plus claires parce que soit tu ajoutes des points, soit tu en enlèves, mais tu ne fais pas les 2 en même temps. La rédaction d’origine a ceci de bizarre qu’elle brouille les pistes en te demandant tantôt d’ajouter, tantôt d’enlever, et en enchaînant les propositions positives et les propositions négatives… le même genre de délire indigeste que le THACO à D&D: à la base c’est pas compliqué, mais si tu enchaînes les doubles négations il n’y en a plus qu’une poignée qui suivent.
Digression juste pour dire que parfois c'est juste une question de formulation
ce qui complique les choses à D&D, c’est qu’on se base sur une CA de 0, qui correspond à une armure de plate complète mais sans bouclier (armure de référence qui ne parle pas à grand-monde puisque le personnage débutant n’y a pas accès, que seuls quelques classes y ont droit, et que même dans ces classes un personnage chevronné ne la portera pas, parce qu’il a trouvé mieux)… ce qui fait que la CA est tantôt positive tantôt négative, qu’elle est d’autant plus basse qu’elle est bonne, et que tu l’ajoutes au résultat de ton jet au lieu de tout simplement la soustraire de ta valeur d’attaque, alors que tu vas avoir des modificateurs qui vont s’appliquer à la CA et pas au jet… bref c’est le cirque parce qu’on ne se souvient jamais s’il faut l’ajouter ou l’enlever, et dans quel sens (pour certains, retrancher un nombre négatif… bref…), le THACO étant lui-même d’autant plus bas qu’il est meilleur… (oui, quand on a l’habitude on s’habite à tout, mais regarde la gueule du mec qui n’a jamais joué à D&D quand tu lui expliques pour la première fois…)
Alors que s’ils étaient partis sur une CA de 0 pour un bonhomme à poil, et une attaque qui commence à 11 et qui augmente, c’est strictement équivalent sur le plan statistique et c’est bien plus simple à formuler (j’enlève la défense de l’adversaire à mon attaque, je roule mon dé et je compare. Bim, tout le monde a compris).
Moi je ne trouve pas ça gênant, je trouve que c’est l’intérêt des drama d’explorer le pourquoi du comment.
« OK, Slipman as pris une grosse quiche, et tu as coché Démoralisé et Furieux. Explique-moi pourquoi Slipman est démoralisé et furieux, ça m’intrigue.
- euh ouais c’est peut-être pas très justifié je vais choisir autre chose
- non mais c’est pas pour te censurer, c’est juste pour faire sens. Genre il est peut-être Démoralisé parce que Kalbut le Maléfique lui semble bien trop puissant à vaincre, mais Furieux parce qu’il a pris une tonche devant Bulma?
- ok stu veux.
- comme tu veux, hein, jte demande juste.
- c’est bon du coup, je peux faire mon attaque? normalement il a plus que 2 pv je suis sûr que je peux le plier en 1 round ce bâtard
- ok vas-y (soupir, note pour moi-même: ne plus jouer à un jeu qui parle de l’adolescence avec des ados.) »
Ah? je trouve ça dommage de restreindre, personnellement.
Mais c’est sûr que c’est la situation la plus évidente.
On pourrait aussi imaginer que le coût soit un jugement de valeur de la part de l’adversaire (en mode « mouhahah tu te prends pour Superman? tu es trop faible… » et crac, manœuvre d’Influence. Je ne pense pas que ce soit tiré par les cheveux, le joueur peut accepter ou rejeter l’influence, et statistiquement, c’est à son avantage, à 60%).