Tout ce que vous avez voulu savoir sur l’orthographe sans jamais oser le demander

Merci à tous pour vos retours, ça m’a bien aidé, je vais réfléchir à tout ça et reviendrai peut-être vous soumettre quelque chose.

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Malheureusement, il n’y a rien qui te mettra à l’abris des fâcheu·x·ses. Que tu abordes le sujet ou non. La neutralité est une position extrêmement difficile à atteindre, que les extrêmes des deux camps assimileront à l’opposition. Et, comme tu le soulignes, il n’y a pas que l’écriture “abstraite” des règles : il y a les exemples, les illustrations, les situations de jeu…

Mon avis personnel et partisan est que cela vaut la peine de faire évoluer nos schémas mentaux gravés au fer rouge, et que si cela heurte, c’est peut-être que cela révèle nos biais.

Un truc avec joueuse, c’est que quand c’est “elles” ce sont les joueuses, quand c’est “ils”, ce sont les personnages. C’est pratique.

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Voilà le petit texte que je comptais mettre :
Avertissement
Les règles d’Advanced Dungeon World sont au masculin par commodité.
Amie joueuse, ami-e sans genre affirmé ou identifié et autres catégories de joueurs/ses auxquel(le)s je n’aurais pas songé, ne m’en veuillez pas, s’il vous plaît, sachez que je vous aime et vous respecte, qui que vous soyez.
A défaut d’un genre neutre en français, il m’a fallu faire le choix du confort de lecture plutôt que de mettre des (e) des / ou des – partout, ou de tenter différentes formes d’écriture inclusive pas toujours intelligibles, même par moi.
J’en reste donc à la grammaire actuelle, aussi imparfaite, rétrograde et sexiste soit-elle, mais compréhensible par nos cerveaux formatés dès le plus jeune âge, en attendant que l’on trouve des normes qui satisfassent tout le monde.

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Pourquoi pas, mais ton message prête le flan à une critique facile : l’écriture inclusive ça n’est pas seulement les points et les tirets. C’est un tout qui implique une prise de conscience et une attention de tous les instants, plus qu’une graphie exotique. Tâcher de trouver des formulations neutres (êtres humains au lieu d’hommes par exemple) ou des termes féminisables en font aussi partie.
Je rejoins Gherhartd en ce sens, tu ne pourras pas contenter tout le monde.

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Tu es malheureusement dans une position intenable. À partir du moment où tu reconnais que le neutre masculin est un problème, qu’il participe à l’oppression par l’invisibilisation de personnes opprimées, choisir de maintenir le statu quo par confort personnel… voilà, quoi.

PS : ce n’est vraiment, sincèrement, pas une attaque, ni un jugement, c’est seulement ma perception de cette situation, celle qui m’a fait choisir d’autres solutions que le neutre masculin. C’est entièrement subjectif, et cela reflète mes valeurs.

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Merci pour cette bonne remarque. Vu sous cet angle effectivement ça fait sens @Gherhartd

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