One Shot: The queen Smiles

Pour ma part, je suis dispo. Auquel cas nous serons sur quel serveur ?

@DocDandy alors ? :smile:

Je me tiens disponible…

Bon je suis resté à l’écoute mais il n’y a visiblement personne de connecté sur l’Auberge.
Va falloir recaler ça.

@Nitz et @Fabien_C désolé, faute de réponse de Nitz et avec une journée d’hier hyper chargée j’ai fait l’impasse. Je n’aurais pas été en état de toute façon.
On recale à la semaine prochaine? Quand vous voulez sauf mercredi.

Ok, pour ma part mardi, jeudi et le WE sont booké. Reste le lundi…

Ok pour lundi !

@DocDandy J’espère que tu m’excuseras de ne pas être passé. J’ai galéré avec les notifs et pensais que je serais notifier par mail quand un message venait ici… Enfin bref j’espère que vous avez bien rollé. A une prochaine peut être !

@Nitz, @Fabien_C ce soir c’est ok?

ok pour moi. En terme d’horaire, 21h15 c’est confort, mais je peux m’adapter si nécessaire.

@Nitz @Fabien_C lundi 15 ca passe pour vous? 21h? Pas de faux bond cette fois promis!

Sir ! Yes Sir !

ok pour moi !

Résumé des épisodes précédents.
Elliot Sourbel est un consultant en finances très énergique et un brin arrogant. Il aime comprendre les choses et quand il fait un rêve étrange sur une figure sur l’eau qu’il n’a jamais vu, il cherche le lien quand, à l’occasion d’un voyage à Dublin, il tombe sur l’objet de son songe sous la forme d’une statue au bord d’une patinoire municipale.
Et il n’est pas le seul! Bjorn Barnes, un professeur en histoire de l’art et Sarah Bensalem, une marginale très intuitive, ont fait aussi le même rêve.
Intrigués, ils cherchent à savoir qui est l’artiste qui a produit cette oeuvre inspiré de l’ïle des Morts.
Mais dans l’ombre, des hommes les surveillent, sans qu’ils comprennent pourquoi.
Sarah, qui a du mal à gérer le comportement agressif d’Eliot, fini par entrer en symbiose avec la statue. Elle subit de plein fouet les visions d’une femme ayant subi de nombreux outrages au travers des siècles, une présence qui ne la quittera plus.
Bjorn n’est pas resté inactif, il utilise son nom pour obtenir celui de l’artiste qui a sculpté cette statue. Elle s’appelle Jessica Murray et vit dans une grande maison bourgeoise mise à disposition par un riche mécène amoureux de l’art.
Jessica n’en sait pas plus que les trois compères. Juste que l’inspiration lui ai venu d’une visite dans une petite crique de Bretagne. La Crique de la Lune Rouge est leur seule piste, vers où les mènera-t-ils?

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Alors petit résumé de la soirée d’hier.
Nos trois amis, accompagnés par Jessica Murray, on rejoint l’aéroport de rennes pour rejoindre la Crique de la Lune Rouge au sud de la Bretagne (après concertation on avait choisi L’île de Groix)
Sur la route alors que Jessica et Bjorn parlait art, Eliot devenait paranoïaque, pensant être suivi. Quand Bjorn lui confirma qu’un SUV noir les suivait, Eliot mis à profit ses capacités de pilote. S’il réussi à échapper à leurs poursuivants, il ne comptais pas être arrêté par la police pour excès de vitesse. La voiture confisquée à Lorient, il a fallu continuer à pied pour rejoindre Marie, une amie de Jessica. Celle-ci les accueilli et expliqua que le rituel de la Lune Rouge devait avoir lieu le lendemain. Une association appelée « Les Amis de Mélusine » invitaient des femmes à l’Événement.
Prudents, les compagnons préparèrent une expédition en louant un bateau et achetant une carte côtière afin de choisir le meilleur endroit où accoster.
De loin ils assistèrent à la procession: des femmes encapuchonnées qui se dirigeaient vers un tumulus en psalmodiant.
Bjorn, Sarah et Jessica entrèrent tandis qu’Eliot, anxieux, surveillait l’extérieur.
En entrant ils trouvèrent les femmes en transe, formant un cercle autour d’un halo de lumière venant d’une ouverture dans le tumulus. Soudain les femmes (Jessica et Sarah comprise) se mirent à avoir la peau qui s’épaississait et du sang qui coulait de leurs pores. Bjorn réagit et sorti Jessica de la transe puis la sorti du tumulus avec Sarah, hagard.
Mais aucune trace d’Eliot!
Bjorn parti à la recherche d’Eliot mais Jessica voulait comprendre, elle retourna au tumulus en espérant avoir suffisamment de volonté pour résister au charme. Elle rencontra une femme grande, blonde et plantureuse qui l’accueilli et lui montra la vérité. Les femmes se transformait en être mi-femme, mi-murène et glissèrent dans un puit menant à la mer. La femme l’invita à se changer comme elles et participer au rite: tuer les hommes qui méritent la mort pour expier des siècles d’asservissement, le temps où les femmes reprendraient le pouvoir était venu. Jessica se changea mais conserva sa volonté propre.
Bjorn quand à lui retrouva Eliot sur une barque, à moitié groggy et dérivant dangereusement loin du bord. Il tomba à l’eau en essayant de le rattraper mais c’est finalement Eliot, de plus ne plus perturbé, qui le récupéra. Ensemble ils rejoinrent le bateau mais Eliot reparti aussitôt pour aller sauver Jessica. Sans savoir qu’elle les suivait dans l’eau sous une forme étrange. l’Américain avait pris le pistolet d’alarme contenant une fusée de détresse, pensant pouvoir se sortir d’une situation délicate au cas où. En entrant dans le tumulus il revit les créatures qui remontait le puits. Il tira mais se vit soudain submergé par le nombre et incapable de s’échapper. Il choisi la fuite en plongeant dans le puits.
Perdu et désorienté, il pouvait se noyer mais Jessica intervint pour le sauver. Sorti de l’eau, Eliot tenta de se dresser sur un rocher pour appeler Bjorn qui chauffait les moteurs. Il fit de grands signes en se dressant sur le rocher mais il vit dans l’eau une chevelure blonde claire et brillante comme le nacre. Avant de recevoir un coup de queue qui le fit glisser et se fracasser la tête contre le crâne.
La dernière image qu’il vit fut celle de Bjorn qui approchait avec le bateau.

Cut et épilogues personnelles pour chacun.

Bjorn, de retour en Suède inquiète ses pairs car ses travaux portent de plus en plus sur les mêmes thématiques, comme une obsession sur les Mythes des Sirènes.

Eliot, de retour à Wall Street, quitte précipitamment, l’air vague, une réunion de travail sous le regard interrogatif de ces collègues. Il laisse sur la table de réunion un dessin: une femme aux cheveux claires, grande et plantureuse, debout dans une barque.

Jessica, de retour à Dublin, prépare ses affaires… La Lune Rouge l’appelle…

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Niveau retour sur la partie j’étais bien content! Ca a bien tourné avec trois joueurs qui avaient des idées, et sans trop se bouffer du temps de parole.

J’ai bien aimé la tournure de l’histoire à part le moment de flottement où Jessica savait pas trop quoi faire, c’est dommage. J’ai senti que Nitz était bloqué mais j’avais pas trop d’idée (et je voulais pas non plus avoir l’air directif).

Niveau système les jets de dés se font bien et on sent que ça empire constamment pour les pjs sans risquer le one shot sur un mauvais jet. C’est bien même si on retrouve le problème des PBTA à savoir engendrer beaucoup de complications qui perdent parfois de leur sens.

Les atouts peuvent très puissants selon leur définition. J’ai beaucoup utilisé les mines qui sotn très passe partout là où Fabien n’en a rien fait quasi.
Les « actions » à choisir me paraissent assez superflus. On dirait que l’auteur a voulu mettre des moves à la PBTA sauf que c’est trop flou pour être directif. C’est juste informatif.
Je pense ce qu’il manque aussi ce sont des outils pour s’approprier les codes des genres qu’ils proposent. Une aide de jeu pourrait soutenir la narration et l’enrichir.

J’ai trouvé le système de jeu original, assez léger et à la fois assez armé pour créer des péripéties en chaîne et servir une ambiance dark d’horreur indicible. L’ambiance à la table était chouette, les personnages intéressants.

Je n’ai pas trouvé l’histoire vraiment transcendante, mais c’est le genre de parties qui laissent des impressions durables plutôt d’un fil narratif : la Bretagne sauvage, la lune rouge, le paganisme, être une murène…

En revanche rentrer dans l’histoire, et surtout avoir des idées sur sa finalité n’a pas été évident. Je suis arrivé en cours de partie, déjà. Mais je crois que je ne suis pas très à l’aise dans les jeux à MJ tournants (je préfère du tous-MJ ou sans-MJ). Je trouve que le partage de l’autorité n’est pas assez défini, ni les conflits narratifs entre joueuses. Je suis plus à l’aise quand chacun.e gère un élément (les poursuivants, la Reine, les Risques… ex : dream askew), ou dans les jeux à instances (autorités narrative complète sur la scène, avec un découpage scénique serré. ex: inflorenza, for the queen).

Peut-être qu’incarner la Reine lors des conflits m’embête un peu, ça l’humanise trop : un système de table aléatoire ou de cartes serait peut-être plus brutal et la rapprocherait moins de notre contrôle (je ne sais pas si je suis clair).

Enfin, la session était trop longue pour mon grand âge ;), passé 23h30 je pique sérieusement du nez, sans qu’aucune stimulation n’y puisse grand chose.

Merci néanmoins pour cette partie, j’y ai pris du plaisir. La Reine aussi visiblement (à nous torturer).

Oui je suis d’accord sur le partage de narration: dans le bouquin ils disent de « passer le micro » mais ça demande un poil d’habitude quand même avec le risque de s’embrouiller sur qui fait quoi.

Un partage de la narration plus cadré avec des outils pour générer des idées aussi. Après la mécanique de base tourne pas mal.